4 juillet 2024
J’ai pris le métro, ou plutôt son extension régionale. Ben oui et alors ? Vous êtes sans aucun doute une grande majorité à le faire plusieurs fois par jour et vous n’en faites pas tout un plat. Moi non plus, juste une chronique. Mais je souligne ce fait car il est vrai que cela ne m’arrive pas souvent. Je n’ai rien contre, au contraire. Quand il marche, c’est l’un des meilleurs moyens pour se déplacer dans la capitale. Mais quand on habite hors les murs, c’est plus problématique. Raison pour laquelle, alors que le siècle dernier était encore à quelques décennies de se terminer, je me suis mis à la moto. J’avais déterminé que c’était le moyen le plus efficace pour me déplacer de ma banlieue à celle où se trouvait mon travail. Et c’est depuis devenu plus qu’un moyen de transport : un plaisir. Il n’empêche que ces dernières semaines, ma théorie sur l’avantage du deux-roues sur le RER s’est avérée des plus contestables. La raison en est l’installation des installations (oui, oui) olympiques en plein cœur de Paris. Cela constitue une sorte de barrière que les applications de navigation proposent d’éviter en faisant des tours de plus en plus lointains de la capitale. Autant passer en dessous desdits sites olympiques. Lesquels se passeront de ma présence puisque je m’en éloignerai lors de leur utilisation pour séjourner dans des régions à l’écart. Je précise que je n’ai rien contre le sport même si je suis totalement abstinent en la matière. J’ai cependant plus de mal avec les JO, non pas en tant que tels mais parce qu’ils sont souvent l’expression d’un nationalisme aussi pénible que borné. Les seuls jeux auxquels j’ai assisté étaient ceux de Londres en 2012. Invité par une chaîne de télévision équestre, j’avais assisté au concours de jumping. Bien que totalement inculte en la matière, j’avais apprécié le spectacle. Malgré l’hystérie de groupes de spectateurs, tous habillés de la même couleur – celles de leurs pays — et hurlant alternativement le nom de leur champion et des chants patriotiques. Comportement d’autant plus choquant qu’il se développait dans le décor somptueux de Greenwich. Avec la bigoterie, le nationalisme est à mes yeux l’un des pires ennemis de notre humanité. Je lui préférerais toujours la vie en commun. Même dans les transports.