21 mars 2025
Ah mes amis, quelle émotion ! Je suis de retour. Sur scène. Près de deux ans après ma dernière tournée, me revoici sur les planches. C’est un tout petit peu exagéré peut-être ? Oui bon d’accord, ce n’est pas un concert à l’Olympia – ça vaut mieux pour tout le monde – mais la conférence « Future of Vidéo » organisée par mes camarades de The Media Leader dont je présenterai une partie au Pathé Palace. J’aurai le plaisir d’y animer la session consacrée à la GenZ. On ne rit pas au fond, c’est très sérieux. Parce qu’on va parler socio, techno, vidéo et je vais devoir interroger plein de gens très experts dans tous ces domaines. Je suis réellement ravi de retrouver ce plaisir d’interviewer en public, de permettre la transmission instantanée d’un savoir. Un grand plaisir qui nécessite néanmoins une solide préparation. Et c’est ainsi que j’ai renoué avec une pratique que je croyais appartenir à mon passé professionnel : la conférence vidéo. Avec ces moments un peu embrassants comme quand tu crois tenir des propos passionnants et que tu t’aperçois que ton micro n’est pas en fonction. Ou que la porte de la salle de bains est ouverte derrière toi et que tu as oublié où se trouvait le bouton pour flouter l’arrière-plan. Mais j’ai aussi découvert une fonctionnalité qui n’existait pas la dernière fois que j’avais utilisé ces services, c’est l’assistant IA. Ainsi, aux petites fenêtres dans lesquelles apparaissent les participants, s’ajoute celle d’un dénommé Leexi, qui écoute tout ce qui se dit. Mais surtout, cet assistant sans substance mais plein d’intelligence, produit, une fois la conférence terminée un compte rendu. Et c’est là que c’est fort. Parce que ce n’est pas une simple transcription des échanges mais un vrai compte rendu avec les points forts, les messages à transmettre et un « zoom sur le point le plus important ». Moi qui peine à déchiffrer les notes griffonnées sur mon cahier, je suis absolument épaté. Conquis. Enfin presque. Parce que dans le résumé des tâches qui me sont assignées en conclusion, il y a écrit : « Envoyer un cadavre de questions » à l’une des participantes. Moi, je veux bien, mais comment fais-je ? Tout d’un coup, je me sens un peu bête. À moins qu’il ne s’agisse de l’une de ses hallucinations auxquelles ces intelligences sont parfois sujettes. Tant qu’elles ne tuent personne.
