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Obsession collective

10 mars 2025

C’est dans toutes les conversations. Un peu trop même. Je ne sais pas vous, mais j’ai passé une bonne partie du week-end à en parler. Ce n’est pas pour me vanter – moi ? Jamais ! – mais j’ai été assez mondain ces derniers jours. Eh bien, pas un dîner sans que le sujet ne vienne sur la table. Inutile de préciser que c’était la première info que j’ai entendue en allumant la radio. Et ce matin encore, alors que je participais à une réunion de travail – pour la première fois depuis très longtemps un lundi à cette heure-ci – le sujet est revenu en préambule. Comme un fait obligé, une obsession collective. Il faut croire que cela concerne tout le monde. D’ailleurs le plus épatant, c’est l’unanimité qui se dégage sur la question. Il me semble que tout le monde est d’accord, les jeunes, les vieux, de droite et de gauche, ce n’est pas si courant. Tiens, même au marché dimanche matin, les commerçants m’en ont fait part, c’est dire. Alors oui, bien sûr, tout le monde n’accorde pas la même importance. Il y a ceux qui relativisent, ceux qui estiment que ce n’est pas la première fois et puis les autres qui voient quasi un changement historique, ce qui est à mes yeux un petit peu exagéré. Sans oublier les inévitables prophètes du malheur et autres collapsologues qui voient partout des preuves de leurs sinistres convictions. Vous vous en doutez, je suis plutôt du camp d’en face, celui des optimistes lucides sur les aspects problématiques. Et puis, de toute façon, que peut-on y faire, si ce n’est constater ? Après tout, la saison s’y prête et qu’on le veuille ou non cela devait bien finir par arriver. Un week-end entier au soleil ! Depuis combien de temps n’avions-nous pas vu cela en région parisienne ? Dès températures à s’installer en terrasse, à flâner dans les rues ou les parcs avec à peine une petite laine pour les plus frileux. Oh bien sûr, nous savions tous que cela ne durerait pas, que les nuages allaient revenir, que l’humidité reprendrait le dessus et que les températures fraîchiraient à nouveau. Et de ce point de vue, nous n’avons pas été déçus même si l’on se raccroche un peu désespérément à la moindre lueur d’éclaircie. C’est, je le crois en toute simplicité autant qu’humilité la grande leçon que nous pouvons tirer de ces derniers jours. Il ne faut jamais perdre espoir. En toutes circonstances et dans toutes les situations.