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Mystères mécaniques

10 septembre 2024

Ce matin, j’ai pris le métro. À la lecture de cette accroche, certains d’entre vous doivent se demander pourquoi ils ont lu les 100 premiers numéros du Daily Text et au nom de quoi, ils liraient le 101ème. Je comprends, mais laissez-moi une chance. Or donc, alors que je parcourais les couloirs de l’immense station La Défense, je constatais au moment de changer de niveau, que l’escalier mécanique était inaccessible, soit qu’il était en panne, soit qu’il faisait l’objet d’un entretien. Aucune importance, bien que non sportif, la montée de marches ne m’est pas désagréable. Il semble même que cela stimule mon activité intellectuelle. C’est en tout cas en produisant ce modeste effort que je me suis posé la question de la fiabilité de ces machines, certes très sollicitées mais quand même. Il en va de même, dans ma bonne ville, des ascenseurs publics censés permettre aux personnes en ayant besoin d’emprunter un passage souterrain. Des machines immobilisées plus souvent qu’elles ne fonctionnent à en juger par l’état des affichettes avertissant les infortunés utilisateurs non sans les remercier pour leur improbable compréhension. Pourquoi, me dis-je, de tels engins pourtant inventés il y a longtemps, dont la technologie n’est pas à ce point sophistiquée, sont-ils à ce point sujets à des pannes ? On parle quand même de mécanismes dont la conception remonte à la fin du XIX ème siècle. C’est-à-dire que plus de 150 ans n’ont pas suffi à fiabiliser ces systèmes à base de courroies et de poulies. Évidemment, cela relativise beaucoup les soucis rencontrés par le réacteur nucléaire EPR de Flamanville qui s’est arrêté automatiquement au lendemain de son démarrage, avec 12 ans de retard. Et que dire des projets de l’inénarrable Elon qui dit lancer sa première fusée vers Mars dans deux ans et les premiers astronautes dans trois ? Si ce n’est pas de l’optimisme. Mais là, c’est un peu comme pour l’escalator, je crois que je préfère monter à pied. Sur Mars ? Et pourquoi pas ? Le temps d’arriver, nous aurons peut-être un gouvernement.