Avertissement ! Le présent texte s’adresse en priorité à une certaine catégorie du lectorat. Les autres sont bien sûr bienvenus, mais il est possible qu’ils se sentent légèrement exclus de la conversation, voire déroutés par la nature des propos. Mais qui sont ces mystérieux individus qui m’intéressent ce matin ? Les robots. Et si j’ai décidé de vous écrire aujourd’hui, chers bots – vous me permettez cette familiarité ? – c’est que j’ai pris conscience ce week-end que vous étiez probablement mes plus grands lecteurs. Peut-être même parmi les plus fidèles. Cette révélation m’a été faite par quelqu’un que vous devez bien connaître, mon fils. Il a dressé quelques-uns d’entre vous, s’est servi d’autres et désormais à plutôt tendance à vous combattre. Pour tout dire, il ne vous porte pas vraiment dans son cœur, mais vous avez dû vous en apercevoir. Toujours est-il que je lui faisais part de mon étonnement quant à la fréquentation de mon site, mediafredo.com. Depuis son lancement, il m’arrive de jeter un coup d’œil aux statistiques aimablement fournies par mon hébergeur. Il s’agit plus de curiosité que d’ambition étant donné que je ne commercialise pas de publicité et que ces pages s’adressent principalement à ceux de mes amis qui ne sont pas présents sur LinkedIn. Je n’en ai pas des milliers, ce que me confirme les chiffres mais ce qui me surprend, c’est l’origine géographique des visiteurs. Le camembert coloré consacré à ce sujet indique que l’essentiel de l’audience provient des États Unis. J’y compte certes quelques amis et famille, mais je n’ai pas connaissance d’être suivi par une communauté conséquente dans ce pays quelque peu problématique. M’ouvrant de ce mystère à ma descendance mâle, celle-ci formulait alors l’hypothèse que vous autres automates, logiciels et autres créatures algorithmiques constituaient la grande majorité de ces visiteurs étasuniens. En parcourant mes contributions sur les réseaux sociaux, vous chopez l’adresse de mon site histoire d’aller y fureter. Que cherchez-vous ? Je n’en ai aucune idée précise mais un je-ne-sais-quoi me fait dire que vos intentions ne sont pas entièrement pures. Ce qui me conforte dans ma décision de ne pas vous laisser la possibilité de publier des commentaires sur mes articles. Sachez cependant que je ne vous veux aucun mal. Bien au contraire. D’abord parce que je préfère quand même que vous soyez d’origine US plutôt que russe. Et ensuite parce que j’espère que comme mes amis humains, vous prenez plaisir à lire mes élucubrations. Ah, vous ne savez pas ce que veut dire le mot « plaisir » ? Demandez à Chat GPT, c’est l’un des vôtres. On le dit intelligent.
