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Le chat du robot

7 mai 2025

Vous avez vu Interstellar, le film de Christopher Nolan ? Non, dommage. Ça vous aiderait pour mie suivre ce texte. Je ne l’ai découvert qu’à la télé et souvent en petits bouts, pas forcément dans le bon ordre, selon ma regrettable habitude. Concernant ce film, c’est pourtant assez cohérent. Car, pour simplifier à l’extrême le scénario d’une rare complexité, il s’agit d’une histoire d’espace-temps dont le héros – Matthew McConaughey, l’un de mes acteurs préférés – s’en va à l’autre bout de la galaxie pour sauver le monde. Et comme le temps s’écoule plus lentement en voyage que sur la terre, il finit par être plus jeune que ses enfants. Une mise en pratique de la théorie de la relativité d’Einstein que je trouve assez réussie. Je ne parle pas de la qualité scientifique à propos de laquelle, vous vous en doutez, je n’ai aucune compétence, mais de l’intrigue, tordue à souhait. Pour les assister dans leurs tâches complexes, les membres de l’équipage du vaisseau spatial sont accompagnés par des robots dont le principal est nommé Tars. C’est l’équivalent de Hal dans 2001 l’Odyssée de l’Espace auquel Nolan rend hommage. Si vous n’avez pas vu ce chef-d’œuvre de Stanley Kubrick, je ne peux rien pour vous, reprenez vos activités habituelles, on se revoit plus tard. Sans rancune. Contrairement à l’ordinateur de 2001 qui se manifestait sous la forme d’un simple œil électronique rouge au milieu d’un panneau de communication, son descendant à une apparence physique. C’est un parallélépipède rectangle d’un mètre et demi de haut divisé en quatre segments qui pivotent de manière indépendante pour lui permettre de se mouvoir. Si vous n’avez rien compris à cette description, cherchez sur Wikipédia. Vous y apprendrez à cette occasion que Tars à un frère, Case, dont le rôle est mineur et qui n’a strictement aucun intérêt pour mon propos du jour. Lequel, vous allez enfin l’apprendre, a trait au caractère de cette machine qui ne manque ni de répartie, ni d’humour. Or ce personnage a été recréé par un amateur éclairé et talentueux dont j’ai découvert le travail au gré de mes scrolls instagramiques. Si je vous en parle, c’est qu’il ne s’est pas contenté de fabriquer une maquette animée mais qu’il l’a dotée d’une IA pilotée par le fameux Chat. Avec un résultat stupéfiant et en tout cas largement plus convaincant que mes tentatives de représenter Tars avec Midjourney. Cette miniature lance des piques ironiques et s’essaye à l’humour avec une certaine réussite. On peut suivre son évolution au fil des posts et s’il m’est impossible de déterminer le degré de préparation de ces saynètes, le fait que l’auteur publie sur son blog ses lignes de codes semble accréditer de la sincérité de sa démarche. Et du fait que l’IA pourrait exprimer une forme d’humour. Passionnant et fascinant. De là à en rire…