29 avril 2025
Quelle belle journée hier ! Elle a commencé sous le soleil, s’est terminée au spectacle et entre les deux, il n’a plu que des bonnes nouvelles. Impossible de rêver mieux. Enfin, si. On aurait pu apprendre que le désorganisateur mondial en chef frappé par un éclair de lucidité avait décidé de se retirer dans un monastère tibétain avec son vice-président. Mais ce ne serait vraiment pas sympa pour ces pauvres moines qui ont déjà bien des soucis. Mon bonheur, je l’avoue est plus personnel. Il a commencé en voyant des ouvriers arriver pour effectuer des finitions sur un chantier commencé il y a des mois. Mais ça, ce n’était qu’une satisfaction matérielle, quoique essentielle. J’ai surtout appris que mon meilleur ami allait me rejoindre dans quelques mois au sein du CGPG, le Club des grands-pères gagas ce qui a de quoi me réjouir et me permettra accessoirement d’être élevé à la dignité de Grand-oncle gaga puisque je considère ce futur aïeul comme mon frère. Tout à cette joie, j’en ai connu une autre, également liée à une histoire d’amitié. J’ai en effet retrouvé quelqu’un qui m’est très cher mais que j’avais perdu de vue depuis des années. Les tournants de la vie autant que les changements d’adresses, de boulots et de coordonnées nous avaient éloignés. Je dois aussi confesser de mon côté une tendance à la procrastination renforcée par un sentiment de culpabilité. Tarder à prendre des nouvelles rend parfois plus difficile le fait de le faire, si je me fais comprendre. Mais hier, tombant par hasard sur son contact, j’ai lancé un message sur WhatsApp comme une bouteille à la mer. Et la réponse m’a enchanté. Je n’avais donc plus qu’à me rendre à la soirée qui se déroulait à Mogador où se joue la comédie musicale Le Roi Lion. Lorsque je suis arrivé devant le théâtre, la queue était si longue que je me suis demandé si je ne m’étais pas trompé de jour. Car je n’étais pas venu écouter la version vivante du film de Disney mais assister à un événement professionnel très sérieux au cours duquel devait être révélé le classement des marques les plus puissantes de France. Pour changer du rituel particulièrement fastidieux de ce genre d’événements, les organisateurs avaient eu la bonne idée d’agrémenter ce palmarès d’intermèdes musicaux à commencer par celui de Yaël Naim que je ne connaissais pas et dont la voix est – littéralement – un enchantement. En sortant dans la nuit parisienne, j’ai jeté un dernier coup d’œil aux affiches du spectacle qui se joue habituellement ici et une mélodie bien plus enfantine m’est remontée dans la tête. Hakuna Matata. Un air de circonstance.