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Story telling

11 avril 2025

Compte tenu des circonstances particulièrement changeantes dans lesquelles nous vivons ces derniers jours, je voulais vous faire part d’une – assez — bonne nouvelle. Elle ne concerne pas la météo puisque selon les experts, nous vivons le dernier jour du beau temps avant une séquence nettement plus humide. J’ai donc dû aller plus loin, aux États-Unis et plus précisément en Californie où, appris-je ce matin, un étrange phénomène se produit. En effet, les otaries qui naviguent dans les eaux froides de l’Océan Pacifique, ont depuis quelque temps un comportement étrange qui se manifeste par une agressivité aussi surprenante qu’inhabituelle. Quoi de plus mignon qu’une otarie ? Deux otaries probablement. Sauf quand elles s’attaquent aux nageurs et autres surfeurs tel des requins au large de l’île de la Réunion avec toutefois moins de dommages. Les victimes s’en tirent avec des égratignures sans gravité mais font part de leur émoi face à un tel comportement. Or, et c’est là que se trouve la bonne nouvelle, l’actuel occupant de la Maison Blanche pas plus que ses conseillers ou son douteux entourage n’y sont pour quelque chose. Il semble que ce soit l’ingestion d’une algue toxique, baptisée pseudo-nitszchia qui rend folles ces pauvres bêtes. Je ne sais pas si ce nom a quelque chose à voir avec le grand Friedrich (pas moi, Nietzsche), mais ce qui est sûr c’est qu’elle a un effet aussi puissant sur ces doux animaux que la kétamine sur certains milliardaires peu doux. Les victimes décrivent des animaux « possédés et démoniaques » ce qui pourrait intéresser quelques scénaristes de Hollywood qui trouveraient ainsi au bout de leur jardin épargné par les incendies. Je vois déjà l’affiche de Godzilla contre Otarix. Ça va être grandiose, je regarderais le dernier quart d’heure à la télé, promis. Parce que l’on peut dire ce que l’on veut de nos amis américains, mais ils ont quand même un sens du story telling largement supérieur au nôtre. Dans la même rubrique où j’ai découvert cette version aquatique de Carrie, se trouvait une information sur une invasion de méduses bleues en Espagne. Beaucoup plus difficile d’imaginer un scénario haletant avec un tel sujet. Ou alors un court métrage. À la réflexion, ce ne serait peut-être pas plus mal. Ces longues séries américaines aux rebondissements aussi fréquents que déplorables finissent par être vraiment lassantes. Pourvu qu’elles ne continuent pas trop longtemps. Sinon je vais débrancher.