Skip to content Skip to sidebar Skip to footer

Comportement trouble

26 septembre 2024

Je vous aime ! Si si ! Comment le dire autrement lorsque, comme hier, à peine mon texte publié, je reçois non seulement des pouces levés mais aussi un commentaire rassurant de l’une de mes fidèles amies ? Pour ceux qui n’auraient pas lu la chronique d’hier et ceux qui en aurait déjà oublié le sujet – je me permets de conseiller à ces derniers d’envisager de consulter — j’y exposais ma nullité crasse en mathématiques et mon aversion pour le calcul. Or voilà que mon amie m’envoie un message pour me dire que je suis simplement atteint de dyscalculie, qui est aux chiffres ce que la dyslexie est aux lettres. En regardant sur internet comment soigner ce trouble, j’ai rapidement été recadré : selon le professeur Google, « la dyscalculie ne se soigne pas et ne disparaît pas avec le temps ». Ce qui n’empêche pas, ajoute ce spécialiste mondialement reconnu, que « des séances régulières avec un orthophoniste ou un neuropsychologue sont généralement nécessaires ». Tout bien réfléchi, je crois que je vais tranquillement continuer à vivre avec mes petites déficiences, car comme le précise l’article, « des méthodes aident la personne dyscalculique à contourner ses difficultés au quotidien ». Je crois les connaître. À commencer par celle consistant à prétendre ne pas savoir compter, ce qui évite toute discussion à ce sujet. D’ailleurs, je me demande si certains au gouvernement ne seraient pas dans ce cas. Car j’ai entendu ce matin que le ministre du Budget, qui, je vous le rappelle n’est autre que Laurent Saint-Martin, a reconnu hier que le déficit public risque de dépasser les 6 % du PIB cette année. Or en janvier, il était prévu que ledit trou soit ramené à 4,4 % en 2024 avec pour horizon de revenir aux 3 % en 2027. Compte tenu de mon incompétence dans tous les domaines relatifs à cette question, n’attendez pas de moi une quelconque recommandation pour redresser les comptes publics. Je me bornerai simplement à suggérer la consultation d’orthophonistes ou de neuropsychologues aux personnes chargées de gérer cette affaire car je sens comme un trouble du comportement chez nos dirigeants. Mais si ça se trouve, je suis aussi dyspolitique. Et ça ne se soigne pas non plus.