26 août 2024
Bien, il serait peut-être temps de fermer la parenthèse, non ? Cette entrée en matière ne s’adresse pas uniquement au président de la République, mais à nous tous qui avons passé pour la plupart d’entre nous un bel été. Je le sais, j’ai vu vos images pleines de soleil et de joie sur les réseaux sociaux et grâce à vous, j’ai pu partager l’enthousiasme de ceux qui sont restés dans la capitale pour assister au JO. Comme vous pouvez vous en douter si vous me connaissez un peu, je n’ai vu ces Jeux que de loin et, passé l’incroyable cérémonie d’ouverture, je me suis éloigné de cette agitation pour des contrées plus calmes de notre beau pays d’où j’ai perçu les sauts et soubresauts de notre monde toujours plus chaud (sauf là où j’étais). Mais depuis ce matin donc, terminées les grasses matinées et les journées paresseuses, j’expérimente le concept de rentrée de retraité. Lequel est assez confortable, avouons-le. Pour la première fois depuis des décennies, aucune pression, aucune obligation ne pèse sur mes épaules. Mais puisqu’on parle de parenthèse, j’ai quand même essayé de prendre de bonnes résolutions comme il se doit en cette saison. En relisant ma production du début de l’année j’ai constaté qu’il y en avait beaucoup (de parenthèses) et qu’un peu de modération ne nuirait pas à la fluidité des textes. Tout plein de cette énergie propre au retour de vacances, j’ai consulté la page Wikipédia consacrée aux parenthèses qui ont été inventées vers 1400 par un humaniste florentin du nom de Coluccio Salutati, également inventeur du point d’exclamation. J’en aurais bien ouvert une pour souligner à quel point ce monsieur gagne à être connu mais je m’en tiendrais à signaler qu’Érasme les baptisait « les petites lunes », ce qui est très joli mais imprécis, me semble-t-il. Mais trêve de digressions, parenthèse ou pas, soyez sûrs que je serai fidèle tous les matins pour essayer de vous distraire par mes élucubrations. De ce point de vue, je vous rassure, la machine à déconner fonctionne toujours.
