10 mai 2024
Je ne voulais pas vous écrire. Mais non, je n’ai rien contre vous et je ne suis absolument pas fâché. Tout au contraire. Mais je pensais que la configuration des jours fériés étant ce qu’elle est, vous devez pour la plupart, être loin de vos occupations et préoccupations habituelles et par conséquent de votre fil LinkedIn et encore plus de votre boîte mail. Ça se voit sur Facebook ou Instagram. Oui mais voilà pour diverses raisons qu’il n’est pas nécessaire de détailler si ce n’est pour allonger inutilement ce texte, je suis resté, non pas à Paris, mais dans sa banlieue, ou plutôt dans la mienne (Cette phrase alambiquée est destinée à réveiller les neurones de ceux qui ont le courage de la lire, ne me remerciez pas). Mais pourquoi vous écrivais-je alors ? Parce que c’est devenu plus qu’un exercice, un plaisir. Presque une addiction. Je ne sais pas s’il faut que je consulte mais je ne peux m’empêcher de commencer ma journée sans me demander ce que je vais bien pouvoir vous écrire. Il arrive que la réponse vienne toute seule alors que d’autres jours, c’est plus laborieux, comme vous avez dû vous en apercevoir. Ce matin, nous sommes dans le premier cas, le flot (ou flow ?) est aisé. D’autant plus que, si vous faites un peu attention, je ne vous ai donné depuis le début de ce texte aucune information, ni aucun avis sur quoique ce soit de la marche du monde ou de la nature humaine. Pas d’opinion tranchée, de point de vue audacieux, ni même de considérations sur la météo. Après tout, c’est ma façon à moi de faire le pont. Entre deux textes. Promis, le prochain sera beaucoup plus dense. Il me reste trois jours pour y réfléchir.