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Temps d’idées

Il serait peut-être temps de s’y mettre non ? Ne voyez là aucune allusion à la situation politique, mais je vous dis ça parce que ce matin, en plus de l’édito du dimanche de The Media Leader que j’écris le vendredi, je me suis permis une petite escapade parisienne. J’avais en effet répondu favorablement à l’invitation d’une amie à assister à une session des Creative Mornings. Si vous ne connaissez pas, il s’agit de rencontres organisées bénévolement pour inspirer la communauté à travers de courtes conférences se déroulant une fois par mois, le vendredi matin. C’est une initiative mondiale sympathique et gratuite. Pourtant, je n’y avais jamais assisté depuis la quinzaine d’années qu’elle existe à Paris, faute de temps. En disposant désormais de beaucoup, j’ai décidé sur un coup de tête – mais oui, cela m’arrive – d’aller écouter un créatif de très grand talent, Gaétan du Pelloux, coprésident de l’agence Marcel qui vient d’être élu à la présidence du Club des Directeurs artistiques. C’est un jeune homme enthousiaste et séduisant qui est venu raconter – sans support de slides, ce qui est aussi remarquable qu’appréciable – comment il était devenu ce qu’il est. Le principe de ces rencontres est en effet de demander à l’invité de disserter autour d’un thème qui est le même dans le monde entier. Ce mois-ci, le mot-clé était « Blossom », autrement dit il était question de floraison bien que nous soyons plus proches de l’automne que du printemps, mais ça n’a rien à voir. Le garçon s’en est parfaitement tiré en racontant comment l’étudiant glandeur était devenu un publicitaire renommé. Puis, répondant à une question sur son processus créatif, il a insisté sur le fait que l’important était de respecter son propre rythme. Ses idées lui viennent tôt le matin alors que chez d’autres cela peut être en début de soirée, voire au milieu de la nuit. L’important expliqua-t-il, c’est de savoir quand son cerveau est le plus productif. Je ne saurais mieux dire. Raison pour laquelle, à peine ce sympathique événement terminé, je me suis empressé de rentrer chez moi pour m’installer derrière mon bureau et devant mon écran – et non l’inverse, j’ai essayé – et pondre ce texte totalement imprévu. Avant que mon activité intellectuelle ne se mette en veille pour le reste de la journée. En espérant qu’elle redémarre d’ici lundi.