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Cocon d’été

Rassurez-moi. Vous n’êtes pas tous rentrés ? Je ne suis pas inquiet et après tout, chacun a le droit de mener ses vacances comme il l’entend. Je vois d’ailleurs ma petite banlieue cossue se réveiller – enfin si on peut dire – au fur et à mesure de la réouverture des commerces et restaurants. Mais la circulation parisienne est encore un petit peu trop fluide pour être honnête. Non, je vous pose la question parce qu’il me semble que mes premiers textes de la semaine suscitent moins de réactions qu’avant les vacances. Les statistiques que me fournit LinkedIn me confirment d’ailleurs que le nombre d’impressions est encore inférieur à la moyenne habituelle. Je préfère donc m’accrocher à l’hypothèse qu’une partie de mon lectorat profite encore des derniers feux de l’été sur son lieu de villégiature. En regardant la pluie tomber sans interruption depuis ce matin, je ne peux que l’approuver. Mais il est également possible que certains, lassés par le rythme trop élevé de mes élucubrations, fassent une pause plus ou moins longue, ce que je comprends. À ceux-là et aux autres, c’est-à-dire à tout le monde, je saisis l’occasion pour vous prévenir que je suspendrai mes publications au cours de la deuxième semaine de septembre, ayant décidé de prendre un petit rab de vacances à l’occasion d’un événement familial. Ça n’arrangera certainement pas l’audience de mes écrits mais, cela n’a pas grande importance ni sur le plan économique – je ne vends pas de publicité – ni sur le plan personnel : mon ego se satisfait pleinement de votre fidélité et de vos commentaires bienveillants. Et puis, en découvrant avec horreur et stupéfaction le sort de certaines stars des réseaux sociaux et autres plateformes de streaming, je préfère nettement ma petite communauté amicale à la masse menaçante de voyeurs prêts à payer pour assister au pire. Un comportement d’autant plus affligeant et stupide qu’il suffit de suivre l’actualité de chaque côté de l’Océan Atlantique, de la mer Méditerranée ou de quelque autre point du globe pour s’infliger les images déplorables d’une actualité qui ne l’est pas moins. Profitons donc bien de la fin de la trêve, de notre cocon rassurant. Il sera toujours temps de s’inquiéter. Plus tard.