11 mars 2024
On le sait peu, mais les réseaux sociaux, en plus de toutes leurs qualités reconnues, sont aussi de véritables mères poules pour leurs membres. Ce week-end, pris d’un désœuvrement nocturne, j’ai changé quelques petites choses sur mon profil LinkedIn, histoire de le mettre en conformité avec ma situation professionnelle actuelle. Eh bien, à peine ces modifications effectuées, je recevais un mail inquiet me demandant si c’était bien moi qui avais changé mon portrait (oui, je trouvais l’autre un peu trop sérieux) et l’image d’illustration (oui encore, mon amie Aida de Miguel, la directrice artistique la plus douée du monde, sans qui CB News n’aurait jamais été ce qu’il est, m’a fait la gentillesse d’illustrer mon nouveau nom professionnel). Mon réseau si prévenant s’enquérait également de savoir si mon nouveau statut avait bien été changé à ma propre initiative. Là encore, la réponse est positive. D’ailleurs, ce faisant, j’ai découvert un autre aspect de ce réseau qui, je l’avoue, m’avait assez peu intéressé pendant mes années d’intenses activités. Ainsi dans la page permettant de compléter son parcours professionnel, le bouton « Mes objectifs » m’a intrigué. Avant de cliquer dessus, j’ai essayé de me regrouper pour savoir ce qu’ils étaient mes objectifs, histoire de ne pas avoir l’air bêta face à ce que j’imaginais être une sorte de coach virtuel. J’ai donc listé quelques réponses possibles : poétique façon CM2 : « le bonheur », optimiste : « faire ce que je veux », lucide : « faire ce que je peux », pathétique « essayer de continuer » ou encore débile : « Nul » en souvenir des années Canal +. Fort de cette préparation mentale, je cliquais enfin sur le lien pour découvrir un menu déroulant m’invitant à choisir entre trois sous-menus : « Recherche d’un nouvel emploi », « Recruter » et « Services offerts ». Un peu déçu, je m’en suis tenu là. J’aurais pu cependant choisir la troisième option en précisant que j’offrais à mes lecteurs 2 minutes de divertissement quotidien. Mais je ne suis pas sûr que Maman LinkedIn aurait compris. Fossé des générations ?